Vous envisagez d'avoir un premier rapport anal ? Ces conseils à destination des hommes vous aideront à en savoir plus sur la pénétration anale et à prendre du plaisir.
Le plaisir anal a longtemps été un tabou pour les hommes. Peur du jugement, normes sociales, méconnaissance des bienfaits et des pratiques sûres… De nombreuses raisons expliquent la réticence des hommes à essayer le sexe anal. Heureusement, les mentalités et les comportements évoluent et de plus en plus d'hommes se sentent aujourd'hui suffisamment à l'aise pour explorer leur sexualité de manière plus ouverte.
Pour quels bénéfices ? Et bien tout d'abord, la prostate est souvent décrite comme le "point P" ou le “point G masculin”. Lorsqu'elle est stimulée, elle peut produire des sensations intenses et conduire à un orgasme plus intense que celui obtenu uniquement par la stimulation du pénis. Cette stimulation peut-être très agréable pour les hommes et certains atteignent même l'orgasme uniquement par cette voie.
Rappelons également (s'il le fallait encore) que non, essayer le plaisir anal ne vous rendra pas homosexuel – vouloir expérimenter ce côté-là ne révèle rien de tensions sous-jacentes. Le massage de la prostate permet en outre d'éviter les risques de cancer, et non, ça ne fait pas mal quand s'y prend bien, au contraire ! C'est aussi une pratique qui permet de se connecter très intimement à celui/celle qui vous a sur le bout des doigts.
12 conseils pour découvrir le sexe anal et atteindre l'orgasme
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Communiquer ouvertement avec votre partenaire
La première expérience du plaisir anal des homme débute souvent par la masturbation, puis vient l'envie d'essayer lors d'un rapport à deux.
Le sujet n'est pas toujours facile à aborder, et si la proposition ne vient pas directement de votre partenaire, vous pouvez amener le sujet par un petit jeu en parlant de vos fantasmes respectifs ou lancer des signes indiquant que l'expérience pourrait vous plaire.
Une fois cette conversation amorcée, la communication avec votre partenaire reste clé pour pratiquer dans la confiance et le respect mutuel. Tous les hommes n'aiment pas être stimulé de la même manière et il est important de déterminer au préalable les envies et les limites de chacun.
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Se détendre avant la pénétration anale
Si vous débutez, essayez de faire en sorte que le donneur (ou la donneuse) garde un contact visuel avec vous. Placez vous sur le dos, fesses surélevées sur un oreiller, cet angle donnera un meilleur accès à la zone. Si vous n'avez pas besoin de contact visuel, une position à genoux, ou debout appuyé sur un lit, fonctionne aussi très bien. Puisqu'il ne sert à rien de dire « relaxe toi » à quelqu'un qui stresse (sous peine qu'il vous colle une beigne), tentez l'exercice de respiration suivant : inspirez en deux temps, soufflez sur quatre temps. Continuez pendant trente secondes. L'expiration permet automatiquement de détendre les muscles – or quand on stresse, on se tend dans le slip.
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Choisir un lubrifiant adapté au sexe anal
Assurez vous d'avoir des préservatifs et un lubrifiant à portée de main. Les meilleurs lubrifiants pour le sexe anal sont ceux à base de silicone, mais il faut noter qu'ils ne sont pas compatibles avec des sextoys. Pensez à un lubrifiant à base d'eau si vous prévoyez d'utiliser des jouets fabriqués dans divers matériaux (attention en revanche, ça sèche rapidement). Vous pouvez également vous procurer des lubrifiants à base d'huile si vous êtes fan de l'huile de noix de coco, mais n'oubliez pas que les lubrifiants à base d'huile ne doivent pas être utilisés avec des préservatifs ou des gants en latex.
Certains lubrifiants contiennent un agent anesthésiant, mais leur utilisation n'est pas recommandée : vous devriez pouvoir ressentir de la douleur pour identifier si quelque chose ne va pas. Sans oublier que vous pourriez avoir mal une fois que l’agent anesthésiant disparu.
Enfin, l'épaisseur du lubrifiant a son importance. Certaines personnes préfèrent une consistance aqueuse, tandis que d'autres personnes préfèrent les lubrifiants plus épais. N'hésitez pas à tester plusieurs types de lubrifiants pour savoir ce qui vous convient le mieux, ainsi qu'à votre partenaire.
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Donneur : se préparer avant de doigter
Coupez vous les ongles et passez en la surface sur vos lèvres, qui ont la même sensibilité qu'un anus. S'il y a des aspérités, limez. Sinon : utilisez des gants.
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Receveur : faire un lavement
Ce qui se passe dans le porno est magique, au même titre que les émissions de télé concernant la cuisine sont magiques. Les oignons ne cuisent pas en trois secondes, avec la vaisselle qui se nettoie automatiquement. Le sexe anal présente un petit risque d'accident et il peut-être judicieux d'effectuer un lavement avec un pommeau de douche ou une poire à lavement au préalable.
Puisqu'on parle de nettoyage : ne vous lavez pas forcément à fond à chaque fois, pour préserver votre flore interne, car vous pourriez irriter vos tissus avec des lavements trop fréquents.
Les accidents sont rares, mais si vous avez des inquiétudes, contentez vous d'éviter ce genre de jeux au réveil et achetez des draps sombres ou imperméables.
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Faire monter l'excitation
Vous vous faciliterez grandement la tache si le receveur est excité (comme pour les femmes dans un cadre de pénétration vaginale) : combinez l'intromission avec une fellation, un massage des testicules, des mots, des caresses, n'importe quoi qui marche. Les sensations seront très différentes si l'homme est déjà excité, et vous ne voulez JAMAIS prendre votre partenaire par surprise. Le mieux ? Lui demander. Est-ce que ça tue la passion ? Pas si vous en faites un jeu érotique. Suggestion : faire en sorte que ce soit le receveur qui demande à être pénétré, en massant la zone par cercles, jusqu'à ce qu'il vous supplie de passer à l'étape suivante.
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Première intromission
Deux possibilités :
- Allez avec votre doigt d'avant en arrière, tout doucement, un peu plus profond à chaque fois, pour apprendre au corps que cette « invasion » n'en est pas une.
- Technique que je trouve plus efficace : faites glisser votre doigt, légèrement incurvé, sur toute la longueur du sillon interfessier, longtemps – comme un jeu sexuel. A un moment le bout du doigt va « accrocher » l'orifice. Quand c'est fait, pressez quelques secondes vers le bas, puis le haut, puis le bas, par vagues de cinq secondes... en avançant d'un millimètre à chaque fois. N'essayez pas à tout prix d'avancer. Si ça coince, attendez ou recommencez une autre fois : se focaliser sur un but à atteindre rend la pratique plus compliquée (et vous n'avez pas envie de coller la pression à quiconque).
- Si vous devez ajouter un deuxième doigt, pressez le premier vers le bas, et ajoutez le suivant au-dessus.
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Jouer sur le rythme
Si vous trouvez que vous y allez lentement... ralentissez encore. Vous pourriez bien avoir des surprises. Par ailleurs, si vous allez lentement, vous laissez au receveur la possibilité de bouger pour imprimer son propre rythme : vous lui laissez le contrôle.
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Trouver la prostate
La prostate est située derrière le pénis, à hauteur du nombril, à quelques centimètres de l'anus. Vous l'atteindrez même si vous avez de petits doigts, ne serait-ce qu'en poussant un peu sur l'entrée (qui est suffisamment élastique). La glande grossit avec l'âge (et avec l'excitation) : elle peut être difficile à trouver sur quelqu'un de 25 ans, mais rarement sur quelqu'un de 55 ans. Vous saurez que vous êtes au bon endroit selon des critères qui varient selon les receveurs : le plaisir, bien sûr (parfois il faut réessayer plusieurs fois avant d'en éprouver, parfois c'est génial immédiatement), une envie d'uriner (si le donneur appuie trop fort), la sensation qu'on va avoir un orgasme (la prostate gonfle jusqu'à l'orgasme, c'est donc une sensation normale), le changement de taille et de texture pendant le massage, pour certains une réduction de l'érection suite à la relaxation des muscles... ça va dépendre. Mais franchement, quand vous sentez une boule, vous y êtes et ça ne demande pas un doctorat.
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Stimuler la prostate
Caressez sans pousser : de haut en bas, de gauche à droite, par petits ou grands cercles, par tapotements (140 tapotements par minute, paraît il), en faisant le geste de « viens par ici » avec son doigt, en cumulant ou non avec des mouvements de va-et-vient. Variez vos effets jusqu'à ce que l'orgasme approche. Quand le receveur commence à perdre le contrôle, restez absolument sur le même mouvement et surtout, n'arrêtez pas ! Sinon la personne vous haïra pour toujours (si si).
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Amplifier le plaisir avec des sextoys
Je ne m'étendrai pas sur le choix, très personnel, entre pegging (gode-ceinture : choisir un dildo long et étroit, parce que la ceinture vous fait perdre quelques centimètres) et plugs (la marque constamment citée est Aneros, mais vous saviez déjà)... Choisissez des jouets doux dans leur texture, faciles à nettoyer (le silicone est top), avec absolument un embout pour ne pas « perdre » le jouet à l'intérieur. Prenez un modèle recourbé plutôt que droit (pour toucher la prostate), éventuellement pourvu d'un bulbe à son extrémité (pour la même raison). Si vous voulez envoyer le receveur dans les étoiles, on chuchote qu'il faudrait utiliser une MagicWand pressée sur un stimulateur prostatique classique.
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Après l'orgasme
Attendez une minute avant de retirer votre doigt (en plusieurs temps, en vous calquant sur les expirations de votre partenaire). Pour le receveur : ne foncez pas aux toilettes pour vous débarrasser du lubrifiant. Donnez quinze minutes de repos à vos muscles.
On vous laisse à vos travaux pratiques :)